Au photographe portraitiste François Lebel
Et de ton œil ouvert sur la valeur des choses
Borgne, contemplatif, amant de la lumière
Tu règnes au fond des ombres semblable à Lucifer
Te voilà le démiurge des mille et une roses
La poésie éclot dans la magie de l’art
Et abolit soudain la laideur de ce monde
Tu emphases les âmes et immoles les ombres
Cyclope au regard pur, faiseur de hasard
Sur ton mur de photos comme de beaux fusains
Les visages s’éclairent comme Lumière de Lune
Et les voici tous là, compagnons de fortune
Chacun porte un espoir, chacun porte un chagrin
Au fond de tes photos, on entend les murmures
De ces regards de feu qui ne peuvent crier
La flamme est bien vivante et nous sommes sauvés
venez tendre l’oreille approchez vous du mur
No Comments :(
Your must be logged in to comment.