A Laurette et à Stéphanie Fugain
Comme un serpent sournois, la maladie se glisse
Dans le sang d’une enfant fragile et vulnérable
Pour lui voler son âme, reptile misérable
Va t’en voir en enfer animal plein de vices
Tu lui a pris sa vie quand elle était si belle
Quand elle était si jeune, frêle fleur du Printemps
Pourquoi as tu choisi de mordre cette enfant
De frapper l’Innocence, ô créature cruelle
Le mal immonde s’immisce sans se soucier du sort
De toute une famille, d’un couple ou d’une mère
Qu’elle va laisser chaos, perdus, tristes et amers
Lorsque la maladie vient courtiser la Mort
Mais serpent sache bien que tes jours sont finis
Que nous allons trouver remède à ton poison
Et que tu vas connaitre ton abdication
Dans notre longue marche contre la Leucémie