Verlaine, t’en souvient-il de cette vie amère
Où le poète aveugle à ce monde si laid
Se proclamait voyant des beautés éphémères
Afin de témoigner de la belle lumière
Qui donne ses couleurs, aux fleurs, à l’arc en ciel
Et maquille le monde pour le rendre meilleur
Je mets dans mon absinthe, une cuiller de miel
Verlaine mon ami, j’abhorre le goût du fiel
Ô triste était ton âme, immense était ton cœur
Combien faut-il aimer, combien faut-il souffrir
Pour que Dieu soit comblé, pour que l’homme enfin meure
D’une longue agonie, dans d’atroces douleurs
La poésie me berce, mon être vagabonde
Loin d’une humanité en pleine décadence
Je vis dans une bulle, une bulle toute ronde
J’attends la fin des temps pour renaître à ce monde.