Le Pain des Anges

Poèmes de Didier B.

A mon amie Amina du bout du monde…

Une rose des sables tout au bout de la terre
Une rose si belle mais si seule quelquefois
Qui a quitté un jour les doux bras de son père
Pour devenir Docteur à Mac Gill, Canada

Cette fille est une femme bien loin de ses vingt ans
Cette femme est un fille rêvant du prince charmant
Sa tête est bien remplie, elle étudie tout le temps
Mais son cœur sonne vide inexorablement

Amina mon amie je connais tes tristesses
Certains longs soirs d’hiver il t’arrive de pleurer
Tu te dis pourquoi faut-il travailler sans cesse
Toi si belle et si femme rêvant de volupté

Quelle bêtise a t-il fait cet homme qui t’a quittée
Qui t’a laissé le cœur pillé éparpillé
Je te donne ce poème d’amour et d’amitié
Je me serais damné pour vivre à tes côtés

A la Reine des Aulnes…A la muse qui a su conquérir mon âme.

Comme une brise légère, tu vas douce et tranquille
Tu calmes mes fièvres imperturbablement
Et tu te poses là près de moi un instant
Tout devient miraculeusement facile

Tu as la grâce elfique divinité magique
Ma demi portion au charme mystérieux
Quand tu parles les mots se transforment en musique
Et je sens déjà s’ouvrir la portes des cieux

On a lu toi et moi tant d’auteurs différents
Romanciers, philosophes, poètes, chansonniers
On est riches de mots qui colorent notre sang
On transfuse nos âmes on se laisse imprégner

L’un et l’autre nous sommes de vieux compagnons
On partage le pain des Lettres et puis des Arts
Avec toi un plus un devient une addiction
La lumière de ton âme brille en moi comme un Phare

A Mélanie

Mon aimée mon trésor mon adorable amour
Je te veux pour compagne je te veux pres de moi
Pour que brillent tes yeux dans mes yeux chaque jour
Pour que batte ton cœur comme bat le tambour

Mon aimée mon amour ma princesse au donjon
Tu es folle et géniale et si simple à la fois
Tout ton être résonne en moi et correspond
Tu me ressembles tant que ça m’effraie parfois

Et du haut de ta tour de lumière en inox
Tu attends patiemment ton chevalier servant
Tu le guettes chaque jour déjouant les intox
Tant d’hommes autour de toi autant de prétendants

Moi le jeune troubadour le vieux marrane errant
Sous ma cape de bure je porte des diamants
Je sais ta solitude je sais que tu m’attends
Prend ma main ma princesse et marchons vers l’Orient

A Virginie

Pétillante et jolie te voilà ma chérie
Et en un coup de fil tu m’as embobiné
Quand tu ris je succombe à ton charme infini
Le joli papillon est tout émoustillé

Peu importe la tournure que prendra tout cela
Je sais déjà que j’aime les fleurs de ton jardin
Me reposer enfin car me voici bien las
A l’ombre d’une fleur aux enivrants parfums

J’ai souffert en amour j’ai versé trop de larmes
Mon coeur a tant saigné que j’en pleure du sang
Mais mon âme se réveille aux parfums de ton charme
Ô toi mon adorée si seulement…si seulement…

Si seulement je pouvais devenir ton ami
Que je gagne ta confiance que tu prennes ma main
Et que sur tes pétales je bâtisse mon nid
Je ne quitterai plus les fleurs de ton jardin

A Séverine

Elle écoute Benabar, elle écoute les Beatles
Amoureuse d’un garçon quelque part dans son cœur
Elle a son monde à elle une sorte de puzzle
Qu’elle assemble en musique pendant de longues heures

C’est une femme en dehors une fillette en dedans
Qui vous montre son cœur ou vous montre ses dents
Elle a grandi trop vite la voilà à trente ans
Et elle songe à présent à porter un enfant

Mais elle fume sa vie dans un tabac trop gris
Elle se saoule à trop boire une mauvaise eau de vie
Où est-il ce jeune homme dont son cœur est épris
Qui l’empêche d’aimer quelqu’un d’autre que lui

Moi je suis le poète et je parle en ami
Je veux que tes yeux brillent comme un beau soir de mai
Vis ta vie ma petite n’attends pas la vesprée
Il faut cueillir la rose alors qu’elle est fleurie

A Sophie J.

Une muse discrète au visage si doux
Dont la féminité m’attire et me chavire
Son regard est ardent, invoque le désir
Il enflamme mes sens et fait de moi un fou

Elle fait de moi un feu, un brasier sensuel
Et je rêve de ses lèvres et je rêve de ses yeux
Me voici transporté à la cime des cieux
Ô ma douce Sophie, N’es-tu que Virtuelle?

N’es tu que vertueuse, depuis quelques longs mois?
Te voici devenue pensive et bien coupable
Tu voudrais que renaisse un estime de soi

Mais voici ce poème pour te donner courage
Pour te dire que je t’aime en ami bienveillant
Il est temps maintenant que tu tournes la page

Noémie est une fleur, que l’on ne cueille pas
Qui pousse dans les cœurs des âmes qui ont froid
Noémie est un astre qui brille du fond du ciel
Elle est douce comme le vent sucrée comme le miel

Noémie est fragile, elle pleure comme une enfant
Sa vie n’est pas facile et elle n’a que vingt ans
Je lui tends une main, je lui tends ma tendresse
J’effacerai de ses yeux les marques de détresses

Quand Noémie sourit, tout le ciel se dévoile
Elle rend parfois jalouses les plus belles étoiles
Noémie est un ange, qu’on ne la touche pas
Car sur son front elle porte la signature des rois

Noémie aie confiance, la vie est une épreuve
Rien n’est jamais acquis il faut faire ses preuves
Tu es jeune et jolie alors bas-toi pour toi
Et si tu le veux bien je veille un peu sur toi.

Mi mondaine mi démon, tu emmènes mon âme
Au bord de l’Achéron, je sens déjà les flammes
Et je brûle en dehors et je fonds en dedans
Je sens monter en moi la sève du Volcan

Ô Amie ma déesse, Ô amie mystérieuse
Je veux boire ton venin à ta bouche rieuse
Je veux que tu m’enivres de ton alcool puissant
Et boire à ton Calice jusqu’au soleil levant

Et puis je partirai comme un adolescent
J’irai l’âme ravie, rajeunie de vingt ans
Tu seras avec moi jusqu’à la fin des temps

Donne moi ma jolie toutes ces émotions
Pour écrire le Poète doit plonger son crayon
Dans l’encre douce-amère du fruit de la passion.

Ô joli mois de mai, comme il pleut dans ma vie
Et te voila donc toi avec ton parapluie
Je me suis abrité tout contre ta chaleur
Et j’aurai pu marcher ainsi pendant des heures

Il y a des certains jours, où j’aime tant la pluie
Car elle cache mes larmes et réveille mon esprit
Elle annonce le soleil dans un grand arc en ciel
Elle annonce la vie, les abeilles et le miel

J’ai trouvé une amie portant un parapluie
un vaste parapluie pour nos jours et nos nuits
Où nous irons dormir sous l’orage qui gronde
Où nous ferons l’amour amoureux seuls au monde

Et des millions d’étoiles feront briller tes yeux
et des reflets de Lune seront dans tes cheveux
Je viendrai me plonger tout au fond de tes yeux
Et pénétrer ton âme en un tout harmonieux

A Sophie L.

Un regard lumineux, un sourire ingénu
Voilà comme je te vois, ô ma presqu’inconnue
Comme tu me ressembles, comme tu me ravies
Je partage tes joies, je comprends tes soucis

Car sous ce beau visage au teint de pain d’épice
je devine la femme, je redoute l’actrice
Parfois grave et fragile et parfois infantile
Ô mon Elfe légère à l’allure gracile

Je dépose à tes pieds quelques fleurs d’Orient
Aux odeurs de jasmin, de benjoin et d’encens
car tu es ma déesse, mon amie, mon égale
Et je serai toujours ton poète, ta cigale.

Je te remets mon âme, Ô ma douce divine
Prends en soin car elle est en cristal de Chine
Lumineuse, délicate plus légère qu’un cil
Mon âme entre tes mains ne tient plus qu’à un fil