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Jan
A Federico Garcia Lorca et à Nicolas.
Le vieux gitan savait qu’il était temps pour lui
De retrouver sa terre et sa cosmologie
Face aux beaux palais d’ors d’ocres et de rouges sang
Face aux jardins sacrés sous la lune d’argent
Le gitan bien que pauvre n’avait besoin de rien
Il avait la beauté, l’amour et le bon vin
Il avait ses enfants et ses petits enfants
Il était patriarche et fier de son sang
Il parlait à la Lune, il pleurait en chantant
Ses amis disparus, ses amours malheureux
Il était souvent triste mais toujours valeureux
Il prenait sa guitare et jouait au gré du vent
Et il chantait Grenade sous la grand voute bleue
Où des millions d’étoiles faisaient briller ses yeux