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May
A Arthur Schopenhauer, à Sören Kierkegaard et à Friedrich Nietzsche
Passe le temps, passe le vent.
Pass’ les enfants et les parents
Passe l’amour et les saisons
Passent les jours et les passions
Passe ma vie passent les heures
Passe l’enfance et ses quatre-heures
Pass’ l’insouciance des jours heureux
Pass’ l’impatience des capricieux
Un jour se lève, un autre meurt
Comme l’étoile du petit jour
Qui s’en va faire un tour ailleurs
Sachant son Eternel Retour
Car si tout passe et si tout meurt
Rien ne s’efface et tout demeure
Tout n’est que recommencement
Tout reviendra infiniment